Maud

Maud,

Ni bien rangée ni dérangée,
Ni une ni deux s’est emparée
         de sa grandiose vie nouvelle.

Sûre de ses pas
Pour cheminer
Sans gros dégâts
Vers son Eden,
Elle trottine joyeusement,
Plus que jamais main dans la main avec ses filles et elle-même
Elle Fille, elle Femme, elle Mère toute entière,
Et depuis peu, cinq mois pile, toute apaisée, presqu’immobile :
                             GRAND MÈRE . . .

Finie !, la ruche des embûches,
Antennes au vent,
Maya l’abeille
S’envole gaiement,
Se pose sur une branche prompte,
Et sans s’en rendre compte,
Sans chrysalide, en un élan,
Devient papillon libre, l i b r e ,  l  i  b  r  e   !

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