Jérémy

Jérémy,
C’est comme si tes longs cils n’avaient pas fini de grandir.
Le brun profond de tes iris
Plongé dans les rudesses lisses
De la peau vieillie de la Terre
S’entiche des insectes, s’imprègne des matières
Jusqu’à la nuit tombée.

La tente sera plantée
Dans la pénombre, une fois encore.
Dans ton sommeil, je parie fort
Qu’on retrouvera les lueurs
Et un bon bouquet des senteurs
Qui nous ont cajolés
Des pieds nus à la tête mouillée.

Dans tes périples, beaucoup d’émois,
Beaucoup de liens, beaucoup de joies,
Intimement entrelacés
Avec l’heureuse liberté
Que s’offrent les globe trotters,
Les baroudeurs, les amoureux
De la nature, des grands espaces et des hauts cieux.

Je te souhaite
Grande fête
Dans ta quête
De beauté.

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