Stephen

Cyrille,
Sous les cigales de Bonnieux
Un coutelier très amoureux
Est venu me parler de toi,

De ta Charlie, de ton Izia.

Il m’a parlé de ce bassin, dans le hameau,
Hier vide aujourd’hui plein, rempli à flots
   de tes intentions bienveillantes :
Plein de poissons, foison de plantes
Grâce à tes élans protecteurs.

Les rouges-gorges, les tourterelles, tu en prends soin aussi !
Et ton tendre mari
Inconditionnellement
Raconte, te raconte,
Avec des yeux d’enfant.
« Je ne suis parfois pas rassurant », m’explique-t-il,
« Un p’tit peu chiant, un peu fragile,
Mais j’aimerais que Cyrille sache
Qu’en dépit de ces grosses tâches
   à l’Assemblée dictatoriale,
Je l’aime fort, je la chéris,
Et j’ai confiance, foi en la vie ».

Comme Stephen dit : « L’amour plus fort que les nazis ».

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