La Coquille

Ils n’en peuvent plus, deviennent fous
En attendant qu’elle s’ouvre !
La coque est bien trop lourde
       – En vain la soulever
Mais d’autant plus exquise,
Tout goéland le sait !

Que faire… attendre la marée ?
Comme si elle s’en venait pour exaucer nos vœux !
– Tais-toi, grincheux, tu lui fais peur !
Elle semble plus fermée encore que tout à l’heure !

Les cols blancs s’en vont, las.

Le silence scintille.

Voilà qu’un mince espace
Sépare les deux coquilles !

Quelques minutes à peine
Pour que respire en grand
La future nacre reine…
Si savaient les absents !

Laisser un commentaire